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🕓 Temps de lecture : 3 minutes
Ecrit par Marie le 20 Décembre 2021
Le 19 Décembre 2021, Sur Le Front passait son reportage intitulé : "Où finissent nos vêtements ?", qui plus généralement parle de la surproduction. On l'a regardé pour vous et on vous a fait une petite synthèse (pour ceux qui l'auraient raté). Vous trouverez aussi une petite partie sur notre avis et on a ajouté des solutions concrètes pour ne pas rester abasourdis. 😇
1/ On donne trop, des vêtements d'une qualité de plus en plus mauvaise, à des pays qui n’en ont, eux non plus, pas besoin.
2/ Ces fripes écrasent les industries textiles locales, et les empêchent de se développer.
3/ 40% des vêtements que l’on vend en ballots finissent à la poubelle (souvent en décharge à ciel ouvert), et continuent de polluer.
4/ Les filières de recyclage ne sont pas assez développées, quel que soit le pays.
1/ Les quantités de production sont astronomiques : au Bangladesh une usine peut produire 28 000 pièces par jour pour seulement quelques euros (1,80€ un t-shirt).
2/ Les règlementations sont mal contrôlées au Bangladesh, donc certaines entreprises font des économies (notamment) sur les règles environnementales.
3/ Les petits designers sont exclus de ce système : produire en plus petite quantité, dans des pays européens, avec des engagements forts, ça coûte beaucoup plus cher, et donc les vêtements sont eux aussi vendus plus chers.
1/ Certains industriels réinvestissent dans les filières locales de lin notamment (l'entreprise Velcorex par exemple).
2/ Certaines marques de mode combattent au quotidien et proposent des modèles alternatifs, qui ne sont pas portés sur la surproduction (toutes les marques du collectif En Mode Climat)
A la fin du reportage et au vu des commentaires, j'ai eu peur que le débat ne se déporte sur la responsabilité des entreprises de tri. Evidemment il faut restreindre l'envoi de fripes en Afrique pour limiter la pollution et les entreprises de tri font partie des responsables.
Mais ne pensez pas que le problème vient des entreprises de tri. Non, le problème c’est LA SURPRODUCTION DES VÊTEMENTS. Les bornes ne sont juste qu’un maillon de ce système mal foutu. (Et par ailleurs, ces bornes sont souvent gérées par des associations comme Emmaüs, La croix rouge, ou Le Relais, qui permettent de donner un emploi à des personnes défavorisées). Donc ne les placez pas trop vite, toutes dans le même panier.
1/ Achetez moins de vêtements.
2/ Si vous voulez donner des vêtements, essayez d’abord ces 3 trucs :
- Le troc ou le don entre pote : pour s’assurer que quelqu’un va vraiment porter tes vêtements et qu’ils seront vraiment réutilisés
- Les plateformes de revente en ligne : Vinted, LeBonCoin, Le Label Emmaus, etc... quelqu’un qui va acheter va certainement l’utiliser.
- Les réseaux de boutiques de dépôt-vente locaux
3/ ENGAGEZ-VOUS en signant la pétition lancée par le Collectif En Mode Climat (dont nous faisons partie) pour faire passer les propositions de lois car sans interdictions, sanctions, restrictions nous n’arriverons pas seuls à stopper la fast-fashion. La pétition est disponible ici.
Et vous, vous en avez pensé quoi du reportage ?
Pour ceux qui aimeraient le voir ou le revoir, voici le lien ici.
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